mardi 14 janvier 2014

Le déclin du diesel dans le marché du neuf ?

En attendant de pouvoir reprendre mon blog à temps plein, je vous partage ici l'article d'un confrère à retrouver en intégralité ici.

Fabrice Path souligne la baisse de la proportion de vente de véhicules diesel sur le marché du neuf qu'a connu le diesel en 2013, un 67% au lieu du 80% habituel.


Ventes de voitures diesel : l’inexorable déclin ?

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En 2013, la part des véhicules à motorisation diesel dans les ventes automobiles en France a connu son plus bas niveau depuis 10 ans. Cette contraction des ventes devrait continuer dans les prochaines années, au profit des moteurs essence et hybride.

Diesel : seulement 67 % des ventes en 2013

Dévoilées par le site autoactu.com, les ventes 2013 de véhicules diesel – avec 67 % de parts de marché – ont connu leur plus bas niveau depuis 10 ans. Les immatriculations dites « tactiques » concernant des véhicules non commercialisés mais immatriculés au nom de la concession cachent probablement une réalité encore plus sombre pour les véhicules « mazoutés ». Cette pratique, qui permet notamment aux concessionnaires d’atteindre leurs objectifs de vente et de percevoir leurs primes, concernerait 1 véhicule sur 10 dans l’Hexagone… gonflant d’autant les stocks.

Une fiscalité encore et toujours favorable au diesel

Dans un pays où, traditionnellement, les diesels concernent près d’une vente sur huit, et qui dispose de fortes compétences dans le domaine de la conception de moteurs carburant au gasoil – PSA PeugeotCitroën en tête –, cette baisse est loin de constituer un épiphénomène. Même si le gasoil conserve de nombreux avantages parmi lesquels une moindre taxation que l’essence sans-plomb – 65 cents vs 86 cents par litre – un pouvoir calorifique plus important ou encore des émissions de CO2 réduites – et donc un barème bonus/malus plus favorable et une TVS plus douce pour les sociétés –, ce carburant fait l’objet de critiques de plus en plus acerbes.

Diesel : des critiques nombreuses et croissantes

Depuis deux ans, les médias généralistes et spécialisés mobilisent l’opinion publique au sujet du dossier « diesel », certains le comparant à tort ou à raison à un nouveau scandale de l’amiante. Accusé d’être en grande partie responsable de la pollution atmosphérique des grandes métropoles, le diesel a dû faire face à un nombre croissant de clients mécontents : filtre à particules (FAP) bouché qui n’arrive pas à se régénérer lors d’une utilisation en milieu urbain, injecteurs encrassés, pannes sur la vanne EGR, … Pour autant, ...La suite sur le site de l'automobile propre.com

mercredi 1 janvier 2014

Le diesel en France : bientôt une question géopolitique.

Je ne vous ferais pas ici une synthèse de mes publications précédentes sur la place de la Russie, mais laissez-moi vous faire part de cet article de 2000watts.org.

Le sujet de l'article est la baisse de revenue liée à la baisse de la production, mais ce qui nous intéresse ici est l'annonce d'un peak oil de la Russie pour 2018-2019 (trois ans après mes sources habituelles). 

Que va-t-il se passer après ? J'ai déjà abordé la question dans tous mes billets portant le libellé «Russie» (que j'ai crée ce jour), et que je vous recommande de suivre si vous dépendez de proches roulant au diesel (ou si vous même roulez à l'huile lourde !).

Une alternative possible ? Selon moi, il n'y en a qu'une à l'ordre du jour, qui revient à choisir entre la peste et le choléra.