lundi 1 février 2010

La question du diesel dans le cadre d'un vrai ou faux

Voilà. J'ai fait de la pub pour un groupe sur Facebook, en contrepartie je me devais de présenter un article de l'internaute.

J'ai beau le trouver superficiel, cet article dit quand même l'essentiel. Il le résume bien d'ailleurs, je dois le reconnaitre.

Il est présenté comme une intro sur la question au non initié, c'est ça qui me plaît.

Vrai ou faux : Le diesel pollue moins que l'essence ?

Essence ou diesel ? Dilemme auquel sont confrontés tous les futurs acheteurs de voitures. Face à la flambée du pétrole, beaucoup optent pour le gazole. L'aspect environnemental passe aux oubliettes. Pourtant, contrairement à ce qu'on croit, le diesel est loin d'être sans danger sur notre environnement et notre santé.


Nul ne peut ignorer que les voitures polluent en émettant des gaz à effet de serre tels que le CO2. Les effets sont connus : pollution de l'atmosphère qui favorise donc le réchauffement climatique. Le moteur diesel, longtemps vanté pour ces réductions de consommation en carburant et par conséquent pour ses faibles rejets de dioxyde de carbone est loin d'être plus "vert" que l'essence. Explications.


Une pollution équivalente ?

Que ce soit l'essence ou le gazole, tous les deux dégagent des polluants importants en brûlant : dioxyde de carbone, monoxydes de souffre et d'azote, particules fines... Pourtant, l'essence est très souvent réputée plus polluante que le diesel, pourquoi ?
Les voitures à essence, même dotées d'un pot catalytique produisent beaucoup plus de CO2 que les diesels. En effet, l'un des avantages de ces moteurs diesels est de diminuer la consommation de gazole. Par conséquent, moins de gazole brûlé moins de dioxyde carbone rejeté dans l'atmosphère et donc moins de pollution créée.
Les constructeurs automobiles ont tendance à ne montrer que le CO2 comme le seul responsable de la pollution atmosphérique. Or, les oxydes d'azote (NOx) sont des gaz à effet de serre au même titre que le dioxyde de carbone. Et là, le diesel en rejette beaucoup plus que l'essence. Comment ? Les ingénieurs ont trouvé un moyen de diminuer sensiblement le rejet de ce gaz pour les moteurs à essence catalysés : la régulation électronique de la richesse. Elle est inapplicable sur les diesels même catalysés donc le taux de NOx reste élevé
Les hydrocarbures imbrûlés comme les goudrons sont également néfastes pour l'environnement et le climat.

Des répercussions sur la santé

Hormis la pollution atmosphérique, la santé publique est fortement menacée par le diesel. La faute aux particules fines : les benzopyrènes. Hautement cancérigènes, ces microparticules s'infiltrent dans nos voies respiratoires et passent dans notre sang qui alimente tous nos organes. Elles seraient responsables de maladies cardio-pulmonaires et même de tumeurs au cerveau.
Au vue de ces résultats alarmants, de nombreuses améliorations ont été apportées sur ces voitures diesels telles que le filtre à particules. Il permettrait de stopper l'émanation d'environ 90% de particules fines. Encourageant mais les dégâts sont toujours présents. Même en faible quantité, ces microparticules ont une forte capacité à s'insinuer dans nos poumons et à créer des dommages irréversibles.

Challenge pour les constructeurs automobiles

L'âge d'or du diesel est loin d'être fini surtout en France : 70% des voitures roulent au diesel. Pourtant, tous les pays sont loin d'être sourds à ces études sur ces méfaits. Aux Etats-Unis, certes premier pollueur de la planète, les moteurs diesels sont peu utilisés dans son parc automobile. Quant au Japon, la décision est radicale : pas de diesel sur son sol.
La commission européenne commence à se pencher sur ce problème. Les bons élèves sont naturellement les pays du Nord. Le Danemark, pays très sensible à l'écologie impose une taxe de 1 100 euros aux propriétaires de véhicules diesels. Une formule qui a l'air de marcher car leur présence est négligeable.

Charlotte Portalis, L'Internaute

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